La soci??t?? capitaliste est compos??e de deux classes principales : la bourgeoisie (les capitalistes) et le pr?? (les ouvriers). La bourgeoisie d??tient les moyens de productions (le capital) tandis que le prol??tariat ne que de sa force de travail. Ces deux classes sont interd??pendantes puisque les capitalistes ont besoin ouvriers pour faire fonctionner leurs usines et les 01 doivent travailler pour subvenir ?? leur besoin. Les cl sociales sont toujours Selon mars, les conditions mat??rielles (infrastructures) d??terminent l’??volution historique de chaque soci??t?? : le mat??rialisme historique.
L’infrastructure comprend les conditions de production (ressources naturelles), les moyens de production (travail, capital, progr??s technique) et les rapports de production (possession des moyens de production). Elle d??termine la superstructure, c’est ?? dire les normes, valeurs et pratiques sociales (droit, morale, institution). Les soci??t??s industrielles se caract??risent par – Les forces productives d??signent les facteurs de production (travail et capital), en l’occurrence le prol??tariat est le d??tenteur du travail et la bourgeoisie du capital.
Le Les rapports de production d??signent la relation entre les facteurs de production et pr??sentent trois aspects :la r??partition des richesses (tr??s in??galitaire), a propri??t?? priv??e et collective (la propri??t?? priv??e ??tant valoris??e), la division du travail (d??crite par SEMIS mais analys??e en tant principales : la bourgeoisie (les capitalistes) et le prol??tariat r??ductions (le capital) tandis que le prol??tariat ne dispose interd??pendantes puisque les capitalistes ont besoin des ouvriers pour faire fonctionner leurs usines et les ouvriers doivent travailler pour subvenir ?? leur besoin.
Les classes ouvriers doivent travailler pour subvenir ?? leur besoin. Les classes sociales sont toujours en conflit c’est la lutte des classes. Pp. 99 : Pas de classe sans conscience de classe Les prol??taires offrent leur force de travail et la vende sur un march??, le prix de cette force de travail est ??tabli par le salaire. Naturellement, le prol??tariat est en concurrence interne, c’est un march?? ?? part enti??re. D’o?? la n??cessit?? d’association et de coalition pour le maintient du salaire et donc du prix du travail. Une vraie classe doit avoir une conscience de classe.
Il ne suffit pas qu’une classe ait des int??r??ts communs (classe en soi) pour que ces membres se mobilisent. AI faut qu’ils aient conscience de leurs int??r??ts (classe pour soi). Seul le prol??tariat dispose d’une conscience de classe, qui na??t lors des conflits de classes. La classe en soi est constitu??e d’individus aux caract??ristiques souci-??conomiques proche qui existe en terme de ressemblances. La classe pour soi est constitu??e de la classe en soi, mais a de plus qu’elle a conscience d’appartenir ?? une m??me classe, et dans laquelle l’individu va s’engager et lutter pour elle. Prol??taires de tous les pays, unissez-vous ! ?? mars, ni Manifeste du Parti Communiste : appel ?? la prise de conscience de classe. Chez mars, au bout d’un certains temps, la soci??t?? sera divis??e en deux classes sociales pour soi. La popularisant est un processus de regroupement de la soci??t?? autour de deux classes. Les autres classes sont en elles-m??mes, non pour elles-m??mes. Les classes vont se populariser parce eu le mode de production capitaliste prol??tariser tous les populariser parce que le mode de production capitaliste prol??tariser tous les individus.
On voit appara??tre de ?? nouveaux ?? bourgeois : des chefs d’entreprise et des gros marchands. Ai) L’ali??nation des travailleurs : Ali??nation : perdre le contr??le de sa destin??e, priver les travailleurs de leur travail. Pp. 98 : Le prol??taire vend sa force de travail au capitaliste Le prol??taire ne vend pas son travail, mais bien sa force de travail. La valeur de cette force est d??termin??e par les biens de premi??res n??cessit??s utiles pour la production (de la race de travail). La force de travail est le temps utilis?? pour produire.
La valeur du travail n’est donc pas d??termin??e par ce que le travailleur produit. Le travail prend un caract??re forc??, bien que la R??volution Industrielle a vu na??tre le temps libre. Le travailleur perd la ma??trise du produit : la division du travail par nature d??poss??de le travailleur de ce qu’il produit (critique de mars de la th??orie de semis). Le travail est ext??rioris??, on s’int??resse au temps de travail plus qu’aux capacit??s du prol??taire, le travail est d??connect?? des travailleurs.
L’abolition des corporations marque l’abolition de la personnification des travailleurs, et introduit le contrat de travail. Pour mars, le travailleur n’est plus libre, il ne peut que donner son temps de travail. C’est une ?? exploitation de l’homme par l’homme ??, incarn??e par e capitaliste. Force de travail a tendance ?? baisser selon mars, ?? cause des ch??meurs, ?? l’arm??e industrielle de r??serve ??, qui dissuadent les prol??taires de demander une augmentation de salaire . Les salaires sont tir??s ?? la baisse en raison de la concurrence entre travailleurs et actifs inoccup??s. Pp. 9 : Le capitaliste exploite le prol??taire en accaparant la plus-value La bourgeoisie exploite le prol??tariat en s’accaparant de la plus-value. Les ouvriers vendent leur force de travail aux capitalistes. Ils per??oivent en contre-partie un salaire. Ce salaire est un salaire de subsistance qui permet tout juste aux ouvriers de reproduire leur force de travail. Il est inf??rieur ?? la valeur des biens qu’ils produisent. Selon mars, le surplus de valeur cr??e par les ouvriers (plus-value) revient injustement aux capitalistes sous la forme de profits.
La bourgeoisie exerce une domination ??conomique sur le rouillerait, mais ??galement une domination politique en ??tant ?? la t??te de l’??tat, qui est le bras arm?? de la bourgeoisie, et en insufflant du conservatisme. Cette domination politique d??termine la lutte des classes. Pour mars, le conflit est le moteur du changement social. Dans toutes les soci??t??s et de tout temps, les groupes sociaux se sont affront??s :?? L’histoire de toute soci??t?? jusqu’ nos jours est l’histoire de la lutte des classes ?? mars ni Manifeste du Parti Communiste..
La lutte des classes permet de transformer la soci??t?? gr??ce ?? un processus r??volutionnaire. P??tissier, le conflit majeur est la lutte des classes qui oppose la bourgeoisie au prol??tariat. Prol??taires et capitalistes ont des int??r??ts divergents:si les capitalistes augmentaient les salaires des ouvriers, ils diminueraient leurs profits. Ces antagonismes de classes sont d’autant plus grands que la concurrence pousse les capitalistes accro??tre leur exploitation au augmentant le temps de travail de l’ouvrier (plus-value absolue) ou en lui demandant d’accro??tre sa productivit?? (plus-value relative).
Pour supprimer son exploitation, le prol??taire doit renverser la bourgeoisie. Selon mars, la R??volution de 1789 n’est qu’une r??volution bourgeoise : la bourgeoisie s’est empar??e du pouvoir en renversant la noblesse. La r??volution prol??tarienne conduit au renversement de la bourgeoisie. Apr??s une phase transitoire baptis??e la ?? dictature du prol??tariat ??, cette r??volution doit permettre l’av??nement d’une soci??t?? communiste, qui est une soci??t?? sans classes. Elle se caract??rise par la propri??t?? collective des moyens de production qui remplace la propri??t?? priv??e.
Les prol??taires vont devoir former des coalitions, qui s’organiserons sur le terrain ??conomique et autour du art. communiste. La lutte des classes marque la suite de l’histoire. La soci??t?? socialiste est fond??e sur une ?? d??mocratie participative ?? : le peuple se rassemble, il est en permanence partie prenante de son avenir. Cette nouvelle infrastructure permet de faire cesser l’exploitation qui venait du fait que le capital ??tait d??tenu par la seule bourgeoisie. Pp. 00 : La soci??t?? communiste Dans la soci??t?? communiste ??mergeront des valeurs plus humanistes : ?? De soci??t?? communiste humanistes : ?? De chacun selon ses moyens, ?? chacun selon ses besoins ! Le communisme sera ??tabli quand la division du travail ne sera plus synonyme d’exploitation ??, quand le travail sera une source d’??panouissement individuel, et quand ?? le droite bourgeois ?? (la propri??t?? priv??e), aura disparu. Dans la soci??t?? communiste, il n’ a plus d’??tat, les prol??taires eux- m??mes ne sont plus au pouvoir.
Au m??me titre qu’une religion, mars veut faire croire au communisme, c’est un id??al jamais atteint. Pp. OUI : L’??volution de la stratification sociale et d??clin des conflits (1982-2002) 900/0 des actifs sont salari??s sur la p??riode 1982-2002. La soci??t?? fran??aise voit sa population se moyennes m??neras), cependant, les CAS les plus populaires sont d??tentrices d’un patrimoine, et ne correspondent pas au prol??tariat marxiste classique. Pp. 104 : La n??cessit?? de s??parer in??galit??s et conscience de classe Selon CHAUVES, la diminution de la conscience de classe entra??nerait une disparition des classes sociales.
Le prol??tariat est beaucoup plus h??t??rog??ne, la mont??e de l’individualisme, la diminution du vote pour les partis prol??taires, la baisse de la syndicalisation, expliquent la perte de conscience de classe des prol??taires. La lecture de chauves n’about it pas ?? la disparition des lasses : si les in??galit??s souci-??conomiques s’aggravent et reconstruit alors la soci??t?? de classe pourra servir. Le rapport intercal??e DE/DE est relativement stable, cependant le derniers d??cide des les plus riches conna??t une h??t??rog??n??it?? croissante.
Les in??galit??s de revenu et de patrimoine accentues cet ??cart. La crise financi??re et ??conomique a r??v??l?? deux choses : l’aggravation des in??galit??s, la construction d’une conscience collective ?? travers notamment le mouvement des Indign??s. Si la condition ouvri??re a ??volu??, la domination ??conomique subie par les ouvriers reste importante. Les ouvriers continuent de cumuler de mauvaises conditions de travail, des salaires tr??s bas (autour du SEMIS) et des carri??res interrompues par de longues p??riodes de ch??mage.
Plus que les autres salari??s, ils subissent la pr??cipitation de leurs emplois La crise a ??galement frein?? la tendance ?? la minimisation sociale. La grille des professions et cat??gories socioprofessionnelles (PICS) refl??te de moins en moins bien les hi??rarchies dans la soci??t?? fran??aise. ?? l’int??rieur de chaque groupe, l’acc??s ?? ’emploi, e niveau de qualification, e degr?? de stabilit?? des emplois et des r??mun??rations ont tendance ?? fortement diverger.