Ch??mage conjoncturel : Ch??mage r??sultant d’un ralentissement de l’activit?? ??conomique (d??s??quilibres r??gionaux, inadaptation des qualifications, d??clin d’activit??s traditionnelles, etc…. ). * Ch??mage structurel : Ch??mage li?? aux d??s??quilibres profond et durable du march?? du travail. C’est un ch??mage de long terme. * Ch??mage technique : Inactivit?? forc??e dans l’entreprise en raison de circonstances particuli??res et ind??pendantes de l’entreprise (panne de machines, d??fauts d’approvisionnement en pi??ces, etc…. ). Ch??mage partiel : Inactivit?? forc??e des salari??s d??cid??e Ar le chef d’entreprise pour r??duire la production lorsque la conjoncture est mauvaise, les heures non travaill??es font alors l’objet d’une moindre r??mun??ration. * Ch??mage frictionn??e : Ch??mage d’adaptation li?? ?? la p??riode entre deux emplois, en situation de plein-emploi. AI y a aussi des r??centes formes du ch??mage : * Ch??mage r??p??titif : Concerne les jeunes sortis r??cemment du syst??me scolaire, les travailleurs peu qualifi??s. Ces cat??gories connaissent une succession d’emplois occasionnels et de p??riodes courtes de ch??mage. Ch??mage de conversion ?? Frappe les travailleurs olivaies qui subissent un licenciement ??conomique. La longue dur??e dont ils ne peuvent plus sortir. Touche les travailleurs pr??sentant certains ?? handicap ?? (??ge, absence de dipl??me). La r??insertion est tr??s difficile et se fait souvent gr??ce ?? des contrats aid??s. B. Comment le mesure-t-on ? AI existe en France deux sources statistiques principales sur le ch??mage et donc deux d??finitions du ch??mage. * Le Bureau International du Travail (BIT), est un organisme rattach?? ?? l’ON et charg?? des questions li??es au travail dans le monde, il r??side ?? gen??se.
Il harmonise es concepts et d??finitions relatives au travail et ?? l’emploi, en particulier celles relatives ?? la population active occup??e et aux ch??meurs. Selon lui, un ch??meur est une personne en ??ge de travailler (1 5 ans ou plus) r??pondant ?? trois conditions : * ??tre sans emploi, c’est ?? dire ne pas avoir travaill?? ne serait-ce qu’une heure, durant une semaine de r??f??rence * ??tre disponible pour prendre un emploi dans les 15 jours * Avoir cherch?? activement un emploi dans le mois pr??c??dent ou en avoir trouv?? un qui commence dans moins de trois mois. Le P??le Emploi, issu de la fusion entre l’Agence Nationale Pour l’Emploi (NAPPE) et le r??seau des Association pour l’emploi dans l’industrie et le commerce (assieds) en 2009, a pour mission d’accompagner tous les demandeurs d’emploi dans leur recherche jusqu’ placement, d’assurer le versement des allocations aux demandeurs indemnis??s, d’aider les entreprises dans leurs recrutements et de recouvrer les cotisations.
Au sens du P??le Emploi, est au personne de 15 ans ou plus qui s’est d??clar??e ch??meur * Inscrite ou non ?? P??le Emploi, sauf si elle a, d??clar?? explicitement ne pas rechercher de travail * Une personne qui ne s’est pas d??clar??e spontan??ment i en emploi, ni au ch??mage, mais qui a n??anmoins d??clar?? rechercher un emploi. On peut donc ??tre ch??meur au sens du P??le Emploi et exercer une activit?? professionnelle tr??s r??duite et insuffisante pour interrompre les droits l’indemnisation.
Diff??rentes th??ories du ch??mage * Dans son ouvrage publi?? en 1 936, Th??orie g??n??rale de l’emploi, de l’int??r??t et de la monnaie, l’??conomiste jonc monnaya cens?? (1883-1946) met en avant le refus de faire confiance au m??canisme du march?? pour r??tablir spontan??ment l’??quilibre. Le maintien durable d’un important taux de ch??mage apportait la d??monstration de ‘??chec de la th??orie ??nucl??ations selon laquelle les fluctuations ??taient de courte dur??e et devaient se corriger d’elles-m??mes.
Si jonc monnaya cens?? ne croit pas au caract??re tour-op??rateur du march??, il ne condamne pas pour autant l’??conomie de march??. Pour lui, celle-ci est tout ?? fait compatible avec une certaine intervention de l’??tat. C’est le principe de ?? l’??tat Providence ??. * En effet, selon l’analyse ??nucl??ations, la confrontation des offres et des demandes de travail des agents ??conomiques conduit ?? un ??quilibre stable. Pour les ??conomistes n??crologiques, l’??tat doit seulement veiller au esp??ce des libert??s ??conomiques.
Ainsi, en instituant un salaire minimum, l’??tat fait peser des charges patronales et salariales trop lourdes sur l’emploi, ce qui a pour effet de r??duire le niveau de l’emploi. L’emploi, ce qui a pour effet de r??duire le niveau de l’emploi. AI. ??volution du ch??mage en France depuis environ 30 ans A. Fin 1975 ?? 1990 La p??riode des Trente Glorieuses s’ach??ve avec une croissance importante tandis que le taux de ch??mage est au plus bas. Mais ?? partir du premier choc p??trolier de 1973, le nombre de ch??meurs a consid??rablement augment?? pour atteindre 1 million de ch??meurs en 1977 et ans plus tard, il atteint 2 millions.
La croissance du ch??mage est donc devenue structurelle traduisant un d??s??quilibre profond et durable du march?? du travail dont les causes sont multiples. En 1981, sous la pr??sidence de fran??ais imiterait, le nombre de ch??meurs a pratiquement doubl??. Cependant, en 1982, diff??rentes mesures ont r??ussi, non pas ?? r??duire, mais ?? stabiliser le ch??mage, telles que : * La cr??ation d’emplois publics (140 000 ch??meurs seront concern??s), * Baisse de la dur??e du temps de travail, * Abaissement de la retraite ?? 60 ans, * Une politique de l’emploi comprenant l’aide aux rations d’emplois.
De 1987 ?? 1990 le ch??mage redescend ?? moins de 9 % de la pope ??tions active. ??volution du ch??mage en France (1968-2010) remplacent les hommes car ils sont plus rapides, moins co??teux ?? long terme et plus productifs. Apr??s 1 997, le taux de ch??mage baisse, retrouvant, en mars 2000, le niveau de 1 992, soit 2,6 millions de ch??meurs, repr??sentant 10 % de la population active. Entre mars 1998 et mars 2000, le nombre de ch??meurs a diminu?? de 424 000 et le taux de ch??mage de 1 point selon l’ins??re, ce qui laissait esp??rer un retour vers le plein- emploi pour les ann??es ?? venir. C.
Des ann??es 2000 ?? aujourd’hui Mais apr??s ??tre descendu jusqu’ environ 9% de la pope ??tions active fin 2001 -d??but 2002, le taux ch??mage est reparti ?? la hausse, et fin 2004 il est de 9,9 %, ce qui montre bien que tout ralentissement de croissance ??conomique est une cause importante du retour d’un niveau ??lev?? de ch??mage. Dans un tel contexte, la cr??ation d’emplois ne suffit pas r??sorber le ch??mage car, lorsque la conjoncture s’am??liore, de nouvelles personnes, jusque-l?? inactives comme par exemple les femmes au foyer ou les jeunes, entrent sur le march?? du travail : c’est la flexion des taux d’activit??.
Ainsi les cr??ations d’emploi ne profitent que partiellement aux ch??meurs et cela explique en grande partie pourquoi quand l’??conomie fran??aise cr??e 400 000 emplois en 1998, le nombre de ch??meurs met deux ans pour diminuer de 424 000. A partir de 2006 la population active va diminuer. La France a subi, en 2008, de premi??res cons??quences sociales de la dans les secteurs marchands, les plus sensibles ?? la conjoncture, le recul du march?? du travail s’est amplifi?? au premier semestre 2009, avec plus de 270 000 pertes d’emplois.
Quant au taux de ch??mage, il est pass?? de ,1 % au premier trimestre 2008 ?? 9,1 % au deuxi??me trimestre 2009 en m??tropole, apr??s deux ans de baisse r??guli??re en 2006 et 2007. 4 920 400 ch??meurs ??taient inscrits en cat??gorie A, B et C P??le Emploi en mars 2012, soit I million de ch??meurs en plus, depuis mai 2007, repr??sentant une hausse de 33%. Le taux de ch??mage ayant atteint 10% fin mars 2012, selon la d??finition du BIT, contre 8,5% au d??but du quinquennal de encollais sarraus. Il. R??partition du ch??mage A.
In??galit??s sociales * Selon le sexe : des ??tudes statistiques et sociales montrent que dans toutes soci??t??s occidentales le hommage est plus ??lev?? chez les femmes. Malgr?? une p??riode de rapprochement du taux de ch??mage des hommes et des femmes en 2009, l’??cart repart ?? la hausse. Parmi les femmes au ch??mage, deux grands groupes se d??gagent : Le premier se caract??rise par la jeunesse (moins de 25 ans), le c??libat et l’absence d’enfant. Ces femmes ont un niveau de formation ??lev?? (Bac ou plus) et demandent en majorit?? un temps plein.
Elles ??prouvent cependant quelques difficult??s ?? s’ins??rer sur le march?? du travail : il leur faut en moyenne 7 ?? 8 mois pour trouver un emploi et un peu plus assemble des femmes plus ??g??es, ayant un faible niveau de formation et demandant surtout un temps partiel. On dis??englu?? deux sous-populations : * les femmes qui ont entre 30 et 45 ans, des enfants charge et qui sont inscrites ?? p??le Emploi parce qu’elles d??sirent reprendre une activit??. Leur manque d’exp??rience professionnelles r??centes, coupl??e avec leur probl??me de garde d’enfants ne leur facilitent pas une r??insertion rapide. Les femmes qui n’ont plus d’enfants ?? charge, d??passent les 45 ans, vivent en couple, et qui sont au ch??mage pour cause de licenciement. Elles proviennent plut??t du secteur de l’industrie et subissent un ch??mage qui peut durer plus de deux ans. * Selon l’??ge : le ch??mage touche d’abord les jeunes dipl??m??s d?? ?? leur manque d’exp??rience professionnelle ; en cette p??riode de temps de crise il est plus difficile d’entrer dans le march?? du travail : en avril 2012 on comptait 1 7,2 % des actifs de moins de 29 ans qui sont au ch??mage contre 6,8 % des 40-49 ans.
M??me avec des salaires inf??rieurs, l’entr??e dans le monde du travail reste un parcours d’obstacles, souvent fait de stages nombreux et de p??riodes de pr??carit?? (int??rim, CODE, etc…. * Selon l’origine sociale : Le ch??mage frappe beaucoup plus les ??trangers que les Fran??ais : 17,3 % sont sans emploi, contre 8,9 % des Fran??ais. Le taux atteint 23,1 % pour les actifs non-ressortissants de l’Union europ??enne.
Une partie de cet ??cart tient au niveau de dipl??me : les ??trangers sont moins qualifi??s en moyenne que es Fran??ais, les dipl??mes de certains d’entre eux ne sont pas reconnus et au fait qu’une partie importante des emplois, eux ne sont pas reconnus et au fait qu’une partie importante des emplois, notamment dans la fonction publique, leur sont interdits. Les ??trangers subissent aussi es discriminations : Plus de 5 millions des emplois en France sont ferm??s aux ??trangers, ce qui repr??sente 21% des emplois fran??ais.