De fait, aujourd’hui, ces organisations qu’elles soient humanitaires, sociales, religieuses, politiques, sportives ou encore de loisirs, l’utilisent sans le savoir. S l’utilisent sans le savoir. Sans pour autant utiliser les termes e l’univers marketing, ces organisations sont confront??s des besoins d’image, de communication, de recrutement de donateurs ou d’adh??rents, voire de concurrence. Ces pourquoi l’on constate que beaucoup d’entre elles, s’aventurent dans un marketing par transfert : imiter sans comprendre forc??ment le risque que cela peut entra??ner.
C’est oublier que le marketing n’est pas une science mais un ensemble d’outils utiles ?? la connaissance de son environnement et pour la bonne compr??hension des besoins des publics cible. Or, on ne r??pond pas forc??ment aux besoins que par les seuls produits finis et li??s au commerce. Plus encore, le marketing n’est pas uniquement l?? pour r??soudre des probl??mes mais il devrait ??tre consid??r?? comme un outil de geste??on, de management. Dans ce contexte, une organisation non-marchande doit g??rer les comportements de ses ?? clients ?? telles les valeurs sociales ou ??thiques ou encore les id??es.
Plut??t que transaction on parlera donc d’??change ou de don : don de temps, de soi ou d’argent. Et on ne vend pas du solidaire ou de l’??thique comme on vend une cuisse de poulet ! Si donc le non-marchand a son marketing, le marketing dit classique aurait aussi ?? apprendre et ?? consid??rer qu’une valvule vision strat??gique est en train de na??tre. Nous avons vu plusieurs grande phases ou modes depuis l’apr??s guerre : un marketing centr?? sur le produit, puis sur la vente et enfin sur le client. Ujour vente et enfin sur le client.
Aujourd’hui il est en phase d’??tre centr?? sur les valeurs, sur l’??thique. Demain il sera centr?? sur l’homme. Un nouveau d??fi auquel peu de managers sont pr??par??s du fait que le marketing est trop souvent consid??r?? comme une science ou une technique plut??t que comme un ??tat d’esprit. Le march?? des ANGON Contrairement au marketing commercial, o?? l’on voit 2 acteurs, l’offreur (l’entreprise qui vend ses produits) et le demandeur (l’acheteur qui paye le produit qu’il veut), l’ANGON se trouve dans un ?? march?? non-marchand ??.
Une ANGON peut donc dire : – Nous ne vendons pas des produits pour la consommation ; – Nous n’avons pas de chiffre d’affaire, hormis le volume des dons ; – Nous n’avons pas une part de march?? ?? conqu??rir, hormis le positionn??rent image ; Par contre, elle applique un marketing sp??cifique ?? son activit?? : le marketing non-marchand. Sa particularit?? ?? une diff??rence importante avec le marketing marchand : Elle n’ as 2 acteurs, mais bien trois : 1- L’acheteur n’est pas e consommateur.
Elle ?? vend ?? des ?? produits ?? comme ??tant l’offreur ??; 2- un acheteur (donateurs, Gouvernement, entreprise) mais il ne ?? consomme ?? pas ce qu’il ?? ach??te ??. 3- Et le consommateur est le b??n??ficiaire (la victime). L’enjeu est donc de convaincre un ?? client?? qui ne consommera pas ce qu’il ach??te ! Puis de 3 lui prouver que son don est bien ?? consomm?? ?? par le b??n??ficiaire final. La position concurrentielle d’une ANGON : L?? encore, il ha une diff??rence L?? encore, il y a une diff??rence avec le monde du Business.
Les entreprises marchandes d??finissent leur positionn??rent par la part de march?? (chiffre d’affaire) qu’elles ont face ?? leurs concurrents. Trois places (statuts) d??finissent l’entreprise dans son march?? : Leader, Challenger, suiveur. Les ANGON ont-elles des concurrents ? Question provocatrice pour certains (nous aidons les autres ! Donc nous ne sommes pas dans le Business), logique pour d’autre, la notion de concurrent pour une ANGON ?? cependant un avantage et une r??alit?? : Les ?? clients ??, s’ils ne se d??finissent pas comme des clients, r??agissent comme tel !